Nos anciens semblent avoir toujours pris en compte les perturbations énergétiques venant de la Terre dans l’implantation des habitations. C’est ce que nous appelons la géobiologie « naturelle » à laquelle vient s’ajouter aujourd’hui, la géobiologie « technologique »..
Les sourciers de nos campagnes savaient déceler la présence d’eau souterraine connue pour participer aux crises de rhumatisme. Ils conseillaient aussi où placer les ouvertures, portes et fenêtres ainsi que les cheminées afin de minimiser le risque d’installer les lits à des emplacements à l’aplomb des rivières souterraines. Ce bon sens est encore appliqué dans nos campagnes profondes.
Les compagnons bâtisseurs de cathédrales savaient aussi utiliser leur savoir-faire à la construction d’abbayes, de maisons de maitres, de notables et de la noblesse. Leur connaissance des mesures et proportions harmonieuses, de la polarité des matériaux, du bois pour la charpente mais aussi de la pierre et du métal permettait de donner une âme à leurs réalisations. Une grande partie de ce savoir s’est perdu au cours du temps car il n’était transmis qu’oralement de maitre à élève.
Ces grands principes appliqués permettaient d’élever les vibrations d’un lieu faisant fi des réseaux qui préoccupent tant nos géobiologues actuels.
Parmi les secrets de cette grande corporation qu’est le compagnonnage, ils utilisaient les 3 coudées : sacrée, royale et locale. L’une « sacrée » était donnée par la place du soleil et de la lune à des moments clés avec la coïncidence entre la mesure de l’espace et celle du déroulé du temps tout ceci à travers la magie des nombres, l’autre royale était donnée avec le rapport de pi/6, la dernière étant donnée avec la place de la construction, son orientation et sa position sur Terre.
Outre l’utilisation de ces mesures qui concilient les mesures de l’Homme et les mesures cosmotelluriques, il était utilisé différentes figures géométriques comme le triangle et rectangle d’or calculés sur le premier Pythagoricien le 3/4/5, le bicarré, le 5/12/13 deuxième Pythagoricien, lui en rapport au temps et à l’activation de la molécule d’eau et d’autres petites merveilles de la géométrie harmonieuse.
À cela nous ajoutons les angulaires multiples de 9, soit le 18° expression de pi, le 27° et sa relation à la Lune, le 36° lever solsticial du soleil au S/E à Noël et au N/E en été à Locmariaquer notamment…, vous avez compris les connaissances de nos anciens étaient remarquables.
A tout cela s’ajoutait la mise en place de la pierre angulaire sur un point énergétique précis issu du savoir-faire ancestral et le positionnement de la pierre de seuil et de la pierre d’âtre en général reliées sur la géométrie de 3/4/5. Les pierres utilisées étaient marquées au sortir de la carrière ce qui permettait de les positionner suivant les 3 axes des champs magnétique (N/S), électrique (E/O) et électromagnétique opposé à la force d’attraction de la terre car chaque matériau utilisé se faisait en fonction de la structuration de sa matière au moment de sa création, d’où la nécessité de bien l’orienter car cela permettait d’avoir une action de contrôle sur les réseaux telluriques et leurs incidences sur le monde des vivants.
Nous sommes actuellement loin de reproduire ces constructions si majestueuses dans leur magie opératives et pourtant ce pourrait être possible que le phénix renaisse de ses cendres et que nos habitations soient à nouveau de véritables cocons de protection génératrice de vie.
Telle était la réalité de la prise en considération de la géobiologie dans les temps anciens.
Pierre Thirault